Guinée Hit Music a rencontré « tché on the beat » ici à Conakry. Nous l’avons posé quelques questions pour vous.

Présentation : de son vrai nom Beneth Séraphin Akatche Koffi, « tché on the beat » est un arrangeur Ivoirien d’origine Ghanéenne, qui vit à Dakar. 

Entretien exclusif :

• C’est quoi, être un arrangeur ou un beatmakeur ?

Tché – un beatmakeur, c’est quelqu’un qui fait des beats, qui arrive à produire des rythmes, des styles de musique, composer des sonorités et tout. (Voilà).

• Comment, tu t’es retrouvé à faire ce métier en Guinée ?

Tché – ça c’est fait par le billet de Dj Awadi à Dakar qui m’as présenté à Abdou (le manager de Banlieuz’art). (Voilà), on a travaillé déjà sur un premier projet, après je suis venu pour le concours Africa Stop Ebola, en tant que Directeur du côté musique, c’est par là, qu’on a commencé à travailler ensemble.

• Tu as travaillé avec combien d’artistes Guinéens ?

Tché – j’ai travaillé avec plusieurs, (Banlieuz’art, Deeg J Force 3, Fodé Baro, Azaya. (Voilà), là je fais One time, je fais aussi Tamsir, (Voilà)…

• Tu as travaillé sur l’album de Banlieuz’art Koun Faya Koun Kalanké, qui est devenu une réussite, parles – nous en de cette expérience ?

Tché – déjà, je n’ai pas besoin de le dire, le groupe Banlieuz’art, c’est un groupe très talentueux, ça été très facile. Et, c’est toujours un plaisir de rencontrer des gars comme ça, qui ont plein de talent et tout. Ça été facile vraiment de travailler, il y avait toujours une bonne énergie, partout qu’on soit, à Dakar, à Paris, à Conakry, partout on a travaillé, on a toujours eu cette bonne énergie. Je crois que, c’est ce qui se ressent dans ce qu’on a sorti.

• Quel est ton objectif, en tant que beatmakeur ?

Tché – c’est de marquer ma génération, d’une manière ou d’une autre, (Voilà). Ça fait déjà plaisir que les gens aiment déjà ce que je fais et je me dis ce n’est que le  début, le boulot…, il y a beaucoup de choses encore à faire et voilà, j’aimerais que demain aussi on parle de moi de ce que j’ai fait (Voilà), comme tout le monde dans son boulot hein. J’aimerais moi aussi impacter ma génération et la génération qui arrive derrière moi.

• Quel conseil, peux-tu donner aux jeunes qui souhaitent devenir beatmakeur ?

Tché – souvent, les gens commencent dans le beatmaking, dans les arrangements, moi je suis plus arrangeur que beatmakeur. Les gens, ils commencent dedans, ils ne sont pas patients. La première chose, que je vais les dire, c’est d’abord le travail, la deuxième chose, c’est la patience. Il faut beaucoup travailler, beaucoup de persévérance, beaucoup de recherche, beaucoup de concentration. Il faut prendre le temps de construire son boulot, construire son image, construire ce qu’on a à proposer.  Comme ça, quand tu proposes à quelqu’un tu sais que tu as quelque chose de bon à proposer. Donc, voilà, après il y a beaucoup de galères, il y a beaucoup de trucs dedans, c’est comme tout autre boulot.

Guinée Hit Music : Merci à toi Tché on the beat.

Tché – Merci à vous

Bah Maliah +224 666 571417 bah.maliah@gmail.com

Ce 07 juillet 2018 est un jour heureux pour Marcus du groupe Banlieuz’art, car en effet il vient de devenir encore papa, d’une jolie princesse.

C’est à travers sa page Facebook, que Mr Bangoura a partagé ce bonheur, « cher (es) amis (es), j’ai la joie et l’honneur de vous présenter ma princesse… Dieu merci pour ce beau cadeau inégalable et grand merci à Mme Bangoura pour ce geste ».

Souhaitons, longue et heureuse vie à la petite princesse Bangoura…

Bah Maliah + 224 666 571417 bah.maliah@gmail.com

Guinée Hit Musique est allée à la rencontre de Salim Souaré, l’un des animateurs les plus influents de la scène culturelle Guinéenne.

Présentation de Salim Souaré : journaliste culturel, responsable département culturel au sein du groupe Hadafo Média. Communicant et diffuseur de spectacle.

Entretien Exclusif :

• Bonsoir Salim, comment et pourquoi es-tu devenu journaliste ?

 Salim– Depuis très jeune, j’avais l’ambition de faire ce métier, parce que quand j’écoute la radio, je regardais la télé, j’avais des modèles qui m’ont inspiré.

Très tôt, à partir du collège et du lycée, nous nous sommes lancés dans cette dynamique. Nous avons commencé à faire des reportages sur des terrains, donc à partir de là, le virus a commencé de nous piquer. 

• Quels sont tes modèles?

Salim– Je peux citer entre autres, Cheick Souaré (RGI & RKS), il y a aussi Lamine Guirassy, et Gassim Sylla.

• Communément, on t’appelle le Waraba, d’où est venu ce pseudo ?

Salim –  Ça vient de Lamine Guirassy. A l’antenne, je dégage assez d’énergies. Pour moi, un animateur radio & télé, c’est d’abord l’énergie.  Venir à l’antenne à faire du hasard, à faire du faux, ce n’est pas Salim. Donc à partir de l’énergie que je dégageais, il a compris, lui c’est un vrai Waraba, c’est un vrai Lion. Le sobriquet est venu de là.

• Outre le journalisme, tu as une boite Vision Pub, parle nous en ?

 Salim– Vision c’est une agence de publicité. J’avais remarqué que les gars venaient souvent à la radio, commandaient des spots à l’extérieur, après il n’y avait pas de script qui les accompagnaient. Vu que je suis bien dans l’écriture publicitaire, pourquoi ne pas créer une agence de publicité qui va englober tout cela. On est beaucoup plus spécialisé dans la publicité évènementielle.

Après le virus de faire également l’évènementielle, nous  est venu, parce que nous avons remarqué la plupart des diffuseurs que nous aidons ces gars ne reconnaissent pas les efforts.

• Vision Pub a organisé la première édition de la nuit du Podha, d’où vous est venu cette idée et quel est l’objectif visé ?

 Salim–  Les promoteurs s’intéressent beaucoup plus aux artistes et non à nos rythmes. Pourquoi ne pas renverser la tendance, au lieu de communiquer sur nos artistes, pourquoi ne pas communiquer sur nos arts et traditions. Moi je pense que ces nos arts et traditions vendent mieux que nos traditions.   Aujourd’hui le Podha par exemple, traverse nos frontières (France, Belgique, USA…) on connait que le Podha, c’est un rythme pastoral, mais c’est parce que nous avons essayé de mettre le rythme en avant. La première édition, c’était au belvédère on a eu plus de 3000 personnes. La deuxième édition arrive au mois d’octobre.

• Il y a-t-il, une date qui t’as marqué dans ta vie professionnelle ?

 Salim–  FEMUA 10, les 10 ans de FEMUA, c’était carrément quelque chose de très particulier, parce qu’à travers FEMUA 10, il y a eu la rencontre de plusieurs journalistes culturels de par le monde. J’étais le seul journaliste culturel qui a représenté le pays et il y a l’osmose avec les autres journalistes culturels après tout ce que nous avons fait comme travail sur le terrain, les autres se sont dit, on ne savait pas en Guinée, on pouvait avoir ce genre de talent. Je pense que l’ouverture, que ça m’as donnée à travers le monde, je me suis dit que c’était carrément l’une des plus grandes aventures professionnelles de ma carrière.

• En tant que grand connaisseur de la musique Guinéenne, quel est ton Top Five des artistes Guinéens de tous les temps ? 

 Salim– Je prends Mory Kanté, Manfila Kanté, Sekouba Bambino, Lama Sidibé, Petit Kandia.

• Quel est l’état de santé de la culture Guinéenne?

Salim–  Elle ne se porte pas bien, cela est dû à beaucoup de facteurs, parce que depuis 1984, il y a le libéralisme culturel. C’est l’Etat qui prenait les artistes en charge et tout, mais à partir de 1984, le président Condé a libéré la politique culturelle. On a plus de maisons de production, c’est des Autoproductions. Et cette ouverture a fait qu’aujourd’hui nos artistes  sont orientés vers d’autres thématiques musicales (le Naija, Coupé décalé…)

Cette histoire de faire des autoproductions a amené nos artistes à faire des plagiats, à faire des dédicaces aux gens.

• Quel est le mot qui peut définir ta personne ?

 Salim–  La sagesse et le dynamisme.

Merci à Guinée Hit Musique, à vos lecteurs, parce qu’aujourd’hui quand on a un site de référence comme Guinée Hit Musique qui se bat à sa manière de booster la culture musicale Guinéenne. Bon vent à l’équipe, bon vent au site.

Bah Maliah +224 666 571417 bah.maliah@gmail.com

Le Prix des musiques urbaines et du coupé décalé (PRIMUD) a dévoilé dans la nuit de ce 27 juillet 2018, l’intégralité de ses nominations pour cette année 2018. Le Boss de la Kora 224, notre Kandia Kora a été nominé dans la catégorie, meilleur artiste Francophone de l’Afrique de l’Ouest.

La catégorie, meilleur artiste francophone de l’Afrique de l’Ouest est relevée avec des grosses pointures comme Sidiki Diabaté(Mali) ou Toofan (Togo) et d’autres encore Iba One (Mali), Wally Seck (Sénégal), Imolo Lechanceux (Burkina Faso), Bebeto Bongo (Burkina Faso), Fanicko (Bénin) et notre Kandia Kora national.

Alors tous derrière Kandia Kora en votant pour lui via le www.primud.ci ou pour ceux qui vivent en Côte d’Ivoire par SMS au 98000.

La soirée des remises des Awards du PRIMUD 2018 avec ses 23 catégories  aura lieu le 01 septembre 2018 au Sofitel Hôtel Ivoire.

Bah Maliah + 224 666 571417  bah.maliah@gmail.com