Lors dune interview accordée à notre rédaction dans l’émission « le Projecteur », le Reggae man Guinéen Ibrahim Baldé connu sous le pseudo Abraham singer, nous a livré un témoignage choquant sur le comportement de certains organisateurs vis a vis de sa personne, au sein de la musique Guinéenne.
En effet, le Reggaeman Abraham Singer nous a révélé la situation qu’il vit actuellement avec certains organisateurs d’évènements en Guinée. Selon, le témoignage de l’artiste, il a constaté un sabotage à son égard.
«Moi, je n’ai pas de problème, presque tous les concerts qui s’organisent ici, on m’invite. Mais à chaque fois qu’arrive mon tour pour monter sur scène, ils changent la programmation. Ils me disent d’attendre que tel ou tel passe avant, après ça sera moi sauf, ils m’ignorent ; juste une manière de me boycotter …et moi je ne peux pas venir discuter avec une personne pour monter sur scène car j’ai beaucoup joué ici dans des concerts. Le mieux c’est de me ranger dans mon coin ».
Selon l’artiste, cela est dû au fait qu’il a décliné l’appel de plusieurs d’entres eux en collaboration mais qui, en retour ne l’arrangeait pas personnellement, « beaucoup d’entre eux m’ont donné des contrats et quand je les analyse avec mon petit avocat on trouve qu’il ya des points sur lesquels je ne peux pas être d’accord et je demande un changement, certains promettent de changer, mais ils ne font rien et moi aussi je ne peux pas travailler dans ça …et comme je refuse cella, eux aussi attendent le moment des concerts pour essayer de payer leur frais. C’est sont les conséquences de mon refus. Et même s’ils acceptent que je monte sur scène, c’est juste 3 minutes, ils me coupent. Donc je me suis dit de faire ma musique et de rester dans mon coin, le jour ou mon label soulèvera, ils m’appelleront ».
Avant de déterminer l’interview, le reggae man nous a fait savoir qu’il ne leur en veut pas, « je suis toujours peace avec eux, quand on se voit, on se fait la bise. Mais c’est difficile de travailler en Guinée quand on a des principes », dixit- il.
Djeinabou Bah