Résident à Toulouse, Konaté Sally est un artiste guinéen de père guinéen et de mère malienne. Il arrive à s’impose aujourd’hui dans le cœur des Guinéens à travers son répertoire musical qui est mélangé du Rap, Hip-hop, Électro-pop et house music sa voix emblématique. Pour mieux connaitre ce jeune aux multiples talents, notre rédaction a réalisé un entretien avec lui.
Guinée Hit Musique : comment vous êtes arrivé dans la musique ?
Bassaly : A la basse j’étais animé par le football comme beaucoup de jeunes guinéens, mais dans l’ombre j’écrivais beaucoup. Au début j’avais un groupe de danse du nom de Lil sainte et je m’inspirais beaucoup des anciens comme Gandal Foli, Silatigui et Mifagueya. Poursuivant ma passion du foot, suis allé au Mali pour jouer dans l’école de foot de Salif Keita qui est le CSK, et j’ai rencontré Diarra qui m’a beaucoup poussé dans le milieu du foot jusqu’à ce que suis arrivé en France. Une fois en France, il y’a des complications, des problèmes personnels avec le club. Puisque j’avais commencé à me rendre au studio, je voulais faire les deux, mais avec les entrainements les deux ne pouvaient pas fonctionner. Finalement j’ai décidé de me lancer dans la musique, j’ai sorti mon premier single et j’ai eu beaucoup de retour ça m’a donc rassuré.
Guinée Hit Musique : dites-nous comment votre famille a réagi à votre choix de la musique ?
Bassaly : Étant Konaté, ça n’a pas du tout été facile, d’aucuns disaient que suit pas issus d’une famille de griots donc d’abandonner et continuer avec le foot. Surtout avec mon agent de foot Diarra quand il apprit que je faisais de la musique puisque, je lui avais caché que j’étais dans la musique. Quand le single a fait le tour, il m’a appelé et j’ai essayé de lui expliquer comment j’ai atterri dans la musique. Finalement la famille a accepté, puisqu’elle a compris que j’aimais la musique et qu’il y avait du monde derrière moi et tout.
Guinée Hit Musique : Quelles sont vos projets pour la Guinée ?
Bassaly : ’ai beaucoup de projets pour mon pays la Guinée. Aujourd’hui, il faut faire valoir la culture guinéenne à l’étranger parce qu’elle est méconnue de l’autre côté par rapport aux autres. Moi, suis venu avec des gars ici pour réaliser des clips des jeunes talentueux qui n’ont pas les moyens de s’offrir 3000 Euro puisque nous avons des bons équipements. En plus Jule et moi, nous avons un festival qui est en cours qui s’appelle festival de Kindia. Pourquoi ne pas faire un label ici pour essayer de produire des jeunes Guinéens et les envoyer à l’international. À titre d’exemple, ceux qui me suivent savent, j’ai déjà signé un petit de 14 ans qui est à Kindia.
Guinée-Hit-Musique : êtes-vous en bon terme avec les artistes d’ici ?
Bassaly : Oui, j’ai des bonnes relations avec eux. Beaucoup sont passé chez moi à Toulouse comme Kandia Kora qui a même travaillé sur mon album. Pour preuve, j’ai posé avec Soul bans, Instinct-Killeurs et Alasko. Et, suis-en négociation pour poser avec Banlieuz’art et suis convaincu que ça va bien se passer.
Interview réalisé par Alimou Satina DIALLO
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