Nous avons eu un entretien (Face Cam) avec le rappeur Albert Keckson, une occasion de parler de son nouvel album « Roi de la Ville » sorti le 04 juin en digitale, mais aussi avoir son avis sur l’actualité musicale.
Entretien :
- De quoi parle ton nouvel album « Roi De La Ville » ?
« D’abord c’est un album de 15 titres paru le 04 juin 2021 ».
- Et pourquoi l’avoir titré ainsi ?
« Et Roi de la ville parce que j’évolue musicalement et dans la musique je relate ma propre vie, donc j’essaye de partir de ‘’Messie Du Rap’’ qui était le 1er album au niveau ‘’Roi De La Ville’’ par rapport surtout à mes ambitions. Et je me suis dit là je vais être au stade (roi de la ville) et peut-être qu’après, ça va être ‘’Pharaon’’ ou autre ».
- Quel titre, t’as eu plus de mal à poser en studio ?
« Je pense que c’est le morceau ‘‘ça va aller’’ parce que j’ai eu à le reprendre deux (2) fois. La première fois que je l’ai posé j’étais un peu fatigué et puisque j’écoute beaucoup ma team (équipe), mon manager m’a demandé de reprendre le son et on l’a repris ».
- Comment as tu, fait la sélection des artistes invités sur ton album ?
« Ça c’est fait tout naturellement. Vu que les solos étaient déjà pleins et il ne fallait pas aussi faire un album de trop, je me suis dit tel feat peut aller avec tel artiste, c’est un de mes talents cachés. Je capte ça comme ça »
- Depuis ton 1er album, jusqu’à maintenant, qu’est ce qui a réellement changé chez le rappeur Keckson ?
« Beaucoup de choses ont changés, j’ai muri, parce que j’ai commencé ma carrière très jeune, tous les Guinéens m’ont vu grandir par ma musique. Donc j’ai acquis plus de sagesse, plus de maturité et beaucoup d’expérience. J’ai appris à faire les choses de même, à compter moins sur les gens pour pouvoir me frayer mon propre chemin »
- Quelle analyse fais – tu de la montée de la Drill ?
« La drill c’est un genre musical du rap comme la Trap avant ou d’autres, ça reste du rap. Ce sont ses différents codes du rap qui le font perdurer. Donc à chaque fois qu’il y a une nouvelle montée en puissance d’un genre du rap, j’aime bien me l’acquérir parce que j’ai commencé dès le début avec les codes basiques du rap. Donc c’est normal pour moi de tout faire ».
- Qu’est ce qui te plais et te déplais du rap de la Nouvelle Génération ?
« Je ne vais pas trop juger. On me dira que c’est moi qui ai commencé les clashs dans le game (rap) depuis l’époque mais après il faut les mettre dans de bonnes directives et se concentrer sur l’essentiel, faut pas être dispersé. L’essentiel c’est de réussir dans ce qu’on fait et pas juste faire semblant. Je sens beaucoup les gens partir plus dans le social que dans le vrai talent. Pour que le rap guinéen puisse aller vers d’autres horizons, il faut privilégier le talent ».
Alfa Barry