Dans sa richesse, la musique Guinéenne a plusieurs cordes, et la musique pastorale fait figure d’une d’entre elles. Des grands noms comme Binta laly Sow, Fatou Linsan Barry, Sekouba Fatako Kouyaté, Lama Sidibé, Djely Sayon Kouyaté, Alphadio Dara, Lega Bah (…) ont porté et continuent de porter cette corde de la musique Guinéenne formidablement.
L’avènement d’une nouvelle génération d’artistes originaires du Foutah comme Habib Fatako, Thierno Mamadou, Karim Soulay (…) avec une approche plus «osée » dans les paroles et un style musical qu’on appelle le « Podha », est devenue virale, que plusieurs lieux de divertissements se sont adaptés et fonctionnement à cette tendance qui est le Podha.
Le Podha (accordéon) justement, certes qui est devenue une tendance musicale, mais à la base, c’est un instrument utilisé par les artistes de la musique Pastorale, dans leur composition et prestation musicale.
Il y a bel et bien, une autre partie de cette nouvelle génération originaire du Foutah qui fait de la musique, sans autant être du « Podha », tout en gardant l’authenticité et l’identité pastorale dans leurs chansons.
Alors pourquoi, vouloir identifier les artistes originaires du Foutah qu’au Podha seulement ?
A cette question, un connaisseur de la culture Guinéenne en général a apporté son élément de réponse. « Penser à ça, c’est un manque d’information pour un fan de la musique, mais un homme de culture (artiste ou promoteur), c’est un manque de formation, car la musique pastorale est tellement riche, que parfois c’est révoltant, quand on l’a réduit au Podha (l’accordéon). Les gens doivent sortir de cet abus de langage ».
Bah Maliah, Whatsapp: +224 666 571417, bah.maliah@gmail.com